mercredi, décembre 06, 2006

Poésie du flocon


La neige, comme la musique, adoucit les moeurs. Alors quand il neige et qu'en plus il y a de la musique...

C'est la fin de la session à Québec. C'est un peu comme une veille de partiels qui dure trois semaines. Nous remplissons des pages et des pages d'études de cas, de théories bizarres et de commentaires pas toujours pertinents. Ca va vite, très vite, les journées sont très courtes (la nuit noire est à 15H30), le compte à rebours s'accélère.

Il y aurait presque de quoi déprimer s'il n'y avait pas la neige. La neige... Après une tempête en fin de semaine dernière, d'une violence qui a même fait parler les Québécois, on alterne les jours de grand soleil et les jours où la neige tombe tout doucement. Comme dans un film. Ou comme au ski. Et franchement, sortir de cours en se croyant au ski (les chasses neige font même le bruit des dameuses à l'ocassion, ça doit être pour le folklore), c'est agréable.

En plus, ma grand-mère m'approvisionne en petites gâteries pour lutter contre le froid et les longues nuits. L'hiver est cosy.

Mephisto de Klaus Mann, m'accompagne dans tout ça. Vous aurez l'occasion d'en entendre parler...

Pour pas perdre le fil, un billet mélancolique sur la mort du supporteur du PSG il y a une quinzaine de jours. Incertain regard...et peu de certitudes.

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