mercredi, octobre 18, 2006

Montréal 5 / Calgary 4


C'est le score de la game (du match...) de hockey de la soirée. Le gardien de Montreal, notre contribution française à ce joli sport puisqu'il vient de Grenoble, n'a pas assuré, mais les attaquants étaient là et ont mis le feu au Pub.

Je ne sais pas si vous avez déjà vu un match de hockey. Ca va vite, très vite. On sent que le cameraman a régulièrement besoin de sortir l'oeil de son viseur pour voir où est la rondelle (le palet...). Les joueurs s'explosent littéralement contre les parois de la patinoire ("commotions fréquentes", selon Félix, commentateur officiel pour nous autres néophytes), les arbitres ont un rôle de pères des joueurs. Du genre "nan, allez, ne le tape pas, sois plus intelligent que lui, arrête, écoute, sois raisonnable", en face d'un mec bardé de protections, avec un bâton (une crosse...), et, bien sûr, énérvé. Au foot, les cartons jaunes fuseraient. Au hand, les rouges bien sûr.

5-4 à une minute de la fin. Arrêt de jeu. Mais que se passe t'il? La tension est insoutenable dans la salle. "L'équipe déficitaire fait sortir son goaler (goal...) pour faire rentrer un attaquant de plus. Le problème, c'est que souvent, ça marche" (Roxane, commentatrice adjointe pour les néophytes que nous sommes restés). Vous voyez le concept? Pour sauver le match, l'équipe qui perd met un attaquant de plus, soit 6 joueurs de champ contre 5+le gardien. La dernière minute est intense. Un dégagement des rouges (les Canadiens de Montréal) semble devoir sauver leur victoire... Mais à quelques secondes de la fin, le palet est de retour du côté des buts montréalais. Confusion, supsens, on ne voit rien, mais où est le palet??? Un gros tas de joueurs, et puis l'arbitre lève les bras, clameur, c'est fini...

...fin du match, belle victoire de Montréal dans ce "clash des civilisations" (hum, disons que le Québec et l'Alberta, c'est pas l'amour fou...). Très belle partie, bien meilleure que celle de samedi où le jeu était confus, et où, d'ailleurs, Montréal a dû s'incliner face à Ottawa pendant les pénalités (les tirs au but, quoi).

S'ensuit une discussion extérieure (et donc fraîche...) sur le "complexe parisien" des Montréalais vis à vis du reste de la Province. Montréal, la ville de toutes les potentialités, versus Québec, la ville historique de fonctionnaires, proche de la nature.

Ca tombe bien, Québec City n'a plus d'équipe de hockey. La cohésion nationale est préservée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je sais que tu dors pas...! DORS!

t sur qu'il n'y a pas du sang sur le visage de l'homme à droite? je vois qqs gouttes sur son nez (on parie? 2 coppas? ça fait 4 000!)

les patineurs(euses) étaient toujours contre les jouers d'hockey qui crachent partout (c vrai, non?)...je dois rester fidèle à ma jeunesse!

mais qu'est-ce que tu as fait à la blogosceptique?!